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En marge de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida célébrée le 1er décembre de chaque année, le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le sida (PNMLS) a organisé la première réunion préparatoire, ce vendredi 16 octobre 2020 dans sa salle de réunion.

Au cours de cette réunion, Docteur Bernard BOSSIKY, Secrétaire Exécutif National Adjoint du PNMLS a rappelé aux participants la pertinence de la ténue de cette réunion déjà rendue difficile dans le contexte du Covid-19. Il a par ailleurs salué la présence de chacun des participants qui traduit l’engagement effectif et permettra de mettre en avant des propositions tant attendues à l’échelle nationale pour mettre fin au sida comme problème de santé publique. .

Le thème mondial publié par ONUSIDA est « Solidarité mondiale et responsabilité partagée » qui, souligne la nécessité de mettre fin aux pandémies concomitantes, celle du VIH et de la COVID-19, il est essentiel d’éliminer la stigmatisation et la discrimination, de mettre les individus au centre de l’action, d’ancrer nos ripostes dans les droits humains et d’adopter des stratégies tenant compte du genre.

Au niveau national, les représentants de la société civile dont FOSI, ICW, RENADEF, COJET, RACOJ, UCOP+, PSSP, FOJED+,CEDHUC,ASSA-ASBL, PASCO, Jeunesse Espoir,… et des programmes spécialisés (PNMLS, PNSR,…) ainsi que des cellules ministérielles des différents secteurs VIH/sida  et le  représentant de l’ONUSIDA, tous après discussions ont opté au cours de cette première réunion pour le thème national « Soyons solidaires et responsables pour vaincre le VIH/Sida d’ici à 2030 ».

Ce thème national traduit l’engagement pays à l’appel mondial tout en prenant en compte des réalités telles que : les difficultés d’accès aux soins de santé vitaux pour les personnes vivant avec le VIH, les femmes et les filles, ainsi que les populations clés dans le contexte de crise sanitaire marqué par la pandémie à covid-19 et l’épidémie de la maladie à virus Ebola. La célébration de la JMS, édition 2020 permettra de renforcer  le plaidoyer auprès du Gouvernement de la République, des Exécutifs provinciaux,  du Parlement, des Assemblées provinciales, des bailleurs de fonds, du secteur privé et confessions religieuses pour accroître la mobilisation des ressources  en faveur  des actions contre le VIH/Sida.

Notons les prochaines réunions préparatoires  se tiendront probablement en ligne pour respecter les mesures barrière ainsi lutter contre la propagation de COVID-19, a signalé le Chef de Section partenariat du PNMLS, Monsieur Felly Lonzolo.

Pour plus d’informations, veuillez contacter la Section communication & Marketing Social: (+243 816402389, francine.ngalula@pnmls.cd,)

A propos du PNMLS

Le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida, PNMLS, est une Institution Publique, chargée de la lutte multisectorielle contre le sida en République Démocratique du Congo. Créé par Décret-présidentiel le 17 mars 2004 et placé sous la Haute Autorité du Président de la République par Ordonnance présidentielle n°11/023 du 18 mars 2011, Il est doté d’une personnalité juridique.

Le cadre de travail est défini dans le Plan Stratégique National (PSN), cadre de référence pour toutes les inventions de la lutte contre le sida en RDC. Le PNMLS a pour mission de coordonner, harmoniser, orienter et suivre les efforts et les inventions de tous les partenaires de la lutte contre le sida dans une approche multidisciplinaire et multisectorielle. Pour en savoir plus, consultez le site web www.pnmls.cd, et suivez-nous sur Facebook  et YouTube, WhatsApp +243816402389.

A propos de l’ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.

A propos de JMS

Journée mondiale contre le sida organisée dans le monde entier chaque 1er décembre. Elle est le cadre de manifestations de soutien aux personnes vivant avec et touchées par le virus, et c’est également le moment de se souvenir de toutes les victimes du sida.

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Chers Kinoises et Kinois, aujourd’hui, je veux vous parler du VIH/sida.

Notre Ville Province de Kinshasa a souscrit depuis 2014 à un engagement international dénommé « les villes s’engagent » parce que les grandes villes du monde portent une grande part du fardeau mondial de l’épidémie du VIH. Pour en finir, il faut plus de leadership politique, le partenariat ainsi que l’investissement  pour l’atteinte de l’objectif de la cascade 95-95-95 de mettre fin à l’épidémie du VIH d’ici à l’horizon 2030. J’en appelle donc à tout un chacun à un renforcement de la prise de conscience sur le fait que le VIH/sida reste une réalité. Il faut pour cela, se protéger et protéger la communauté.

Kinoises et Kinois, la connaissance de votre statut sérologique est nécessaire ; je vous encourage au dépistage du VIH, à la fréquentation des services de prévention, soins, traitement ainsi que du laboratoire pour suivre la suppression de la charge virale afin de garantir le succès pour l’atteinte de l’objectif de vaincre l’épidémie à VIH d’ici à l’horizon 2030 avec un accent particulier auprès de la population clé qui sont le moteur de l’épidémie du VIH/sida (les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes, les professionnelles de sexe, les usagers des drogues injectables, les jeunes, les adolescents, les hommes en uniforme).

En outre, je vous demande d’éviter la stigmatisation et la discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH/sida, car en ce moment, ils ont plus besoin de notre soutien.

BANA KIN VIH EZALI SIDA TE.

1. Pourcentage d’adultes et d’enfants recevant actuellement un traitement antirétroviral.

La thérapie antirétrovirale (TARV) a démontré sa capacité à réduire la morbidité et la mortalité chez les personnes vivant avec le VIH, et à réduire la transmission du VIH. Ces dernières années, les règles d’éligibilité pour la thérapie antirétrovirale ont été modifiées à plusieurs reprises. Par ailleurs, les règles nationales ne cadrent pas toujours avec les règles mondiales. C’est pourquoi la couverture de la thérapie antirétrovirale a été mesurée de différentes manières, notamment sur base de règles mondiales, nationales ou les deux. Lorsque ces règles sont modifiées pour inclure un plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH, la couverture mesurée pour le pays considéré diminue.
Au niveau international, le nombre de personnes sous thérapie antirétrovirale sera présenté par rapport au nombre total de personnes vivant avec le VIH, afin d’éviter des valeurs multiples pour la couverture de la thérapie antirétrovirale. Ce rapport va mettre également un accent sur les données par rapport à l’ensemble des personnes éligibles pour une thérapie antirétrovirale (conformément aux règles de l’OMS de 2013 en la matière).
Approximativement 85 % des personnes vivant avec le VIH sont éligibles pour une thérapie antirétrovirale en vertu des critères 2013 de l’OMS. Les résultats mondiaux font état de plus de 8 millions de personnes vivant avec le VIH qui reçoivent le traitement antirétroviral en 2011 et les efforts se poursuivent pour atteindre la cible de 15 millions d’ici 2015. En RDC où le traitement a été introduit en 2002, les besoins demeurent en grande partie insatisfaits.

Jusqu’au 31 décembre 2015, près de 32% de personnes vivant avec VIH ont accès au traitement antirétroviral. L’on note, néanmoins, que les femmes sont les plus représentées avec 37,4% contre 24% pour les hommes. Somme toute, l’on est passé de près de 24,3% dans le round passé du GARPR à 32% cette année.
Comme les critères d’éligibilité pour une TARV varient selon les pays, les directives de l’ONUSIDA pour le processus GARPR 2014 recommandent que les rapports nationaux présentent la couverture de la thérapie antirétrovirale pour les adultes et les enfants en pourcentage de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH en lieu et place des PVVIH éligibles. Ceci dans le but de permettre des comparaisons entre pays pour cet indicateur. Le tableau ci-dessous reprend la répartition des malades sous ARV par sexe et par tranche d’âge.

L’analyse sur base de la répartition par tranches d’âges et par sexes révèle que la tranche d’âge allant de 15 ans et plus a eu un meilleur accès au traitement ARV dans l’ordre de 32,8% (26% dans le GARPR 2015) avec 38,6% chez les femmes et près de 24,1% pour les hommes du même âge. On note aussi que 24,6% (14% dans le GARPR 2015) des enfants ont eu accès au traitement ARV (soit un enfant sur quatre) avec 23,7% chez les jeunes garçons et 25,5% chez les jeunes filles.
Bien que la couverture soit calculée par rapport au nombre total des personnes vivant avec le VIH, en ce qui concerne la RDC, les critères d’éligibilité sont définis à 500 CD4/mm3 en 2015. Les tableaux XXIIIbis et XXIVbis présentent le cas de figure avec les PVVIH éligibles.

En prenant en compte les critères d’éligibilité au TARV, près de quatre (37%) personnes vivant avec VIH éligibles au TARV sur dix ont eu accès au traitement antirétroviral. L’on note que l’on est passé de plus de 31,6% dans le round passé du GARPR à 37,1% dans le GARPR 2016, soit une augmentation de plus de 5%. Néanmoins il faut relever qu’il existe encore au sein du pays des disparités dans les critères d’éligibilité.

L’analyse sur base de la répartition par tranches d’âges et par sexes révèle que la tranche d’âge de moins de 15 ans a eu un meilleur accès au traitement ARV, avec une augmentation de plus de 15% par rapport au GARPR 2015 (de 32,6% à 48,1%). Chez les plus de 15 ans, l’augmentation est seulement de 5% (de 31,5% 36,4%).

2. Pourcentage d’adultes et d’enfants séropositifs au VIH et encore sous traitement 12 mois après le début de la thérapie antirétrovirale.

L’un des objectifs des programmes de traitement antirétroviral est de prolonger la durée de vie des personnes ayant contracté le virus. Alors que le traitement antirétroviral s’étend dans les pays et à travers le monde, il est important de comprendre pourquoi et comment de nombreuses personnes abandonnent les programmes de traitement. Ces données peuvent être utilisées pour démontrer l’efficacité de ces programmes et mettre en lumière les obstacles à leur élargissement et à leur amélioration. Cet indicateur évalue donc les progrès réalisés dans la prolongation de la survie des adultes et des enfants infectés qui sont maintenus sous traitement antirétroviral.
En RDC, la mise en place du premier programme national d’accès aux antirétroviraux a débuté en 2002 et plus de 12 ans après, l’effectivité de la thérapie antirétrovirale n’est pas encore totale.

Près de huit personnes vivant avec le VIH sur dix (78,9%) ayant débuté le traitement sont encore en vie 60 mois après le début de leur traitement et que respectivement 85,8% et 79,6% le sont 12 et 24 mois après. Il faut relever que contrairement aux rounds passés du GARPR, les données de ce round sont de plus en plus représentatives au fur et à mesure de l’implémentation du logiciel TIER.NET dans le reste des provinces. Par exemple, la cohorte à 12 mois dans le GARPR 2015 est de 108 patients sous TARV (13 structures appuyées par MSF-Belgique) contre 3979 dans le GARPR 2016 (structures dans six provinces).

1. Pourcentage de femmes séropositives au VIH qui reçoivent les antirétroviraux pour réduire le risque de transmission à leur enfant

ParamètresValeurs
Les femmes enceintes séropositives qui reçoivent les ARV pour leur traitementLes femmes enceintes séropositives qui reçoivent les ARV pour leur traitement ayant débuté leur traitement au cours de la présente grossesse avec CD4 < 350
Les femmes enceintes séropositives qui reçoivent les ARV pour leur traitement ayant débuté leur traitement au cours de la présente grossesse avec CD4 ≥ 350
Les femmes enceintes séropositives qui reçoivent les ARV pour leur traitement ayant débuté leur traitement avant la présente grossesse3 367
S/total3 367
Les femmes enceintes séropositives sous option B+4 058
Les femmes enceintes séropositives sous option A7041
Total14 466
Les femmes enceintes séropositives ayant reçu la névirapine en simple dose0
Nombre estimé de femmes enceintes séropositives ayant accouché au cours des 12 derniers mois20 332
Pourcentage de femmes enceintes séropositives au VIH qui reçoivent des antirétroviraux pour réduire le risque de transmission à leur enfant71,1

2. Pourcentage d’enfants nés de mères séropositives au VIH qui ont subi un test virologique pour le VIH au cours de leurs deux premiers mois de vie

ParamètresValeur 
Nombre d’enfants ayant subi le test pour le diagnostic du VIH au cours de deux premiers mois de leur vie3795
Nombre estimé de femmes enceintes séropositives ayant accouché au cours 12 derniers mois20332
Pourcentage d’enfants nés de mère séropositive au VIH qui ont subi un test virologique pour le VIH au cours de leurs deux premiers mois de vie18,6

3.  Transmission du VIH de la mère à l’enfant (modélisé)

ParamètresValeur
Nombre estimé d’enfants qui seront nouvellement infectés par le VIH en raison de la transmission mère-enfant parmi les enfants nés de mères séropositives au cours des 12 derniers mois3338
Nombre estimé de femmes séropositives ayant accouché au cours des 12 derniers mois20332
Pourcentage estimé d’enfants infectés par le VIH par des femmes séropositives ayant accouché au cours des 12 derniers mois16,4

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Sous le Haut Patronage du Président de la République, Président du CNMLS, le Ministre de la Santé Publique, 2e vice-président du CNMLS, Dr Felix KABANGE NUMBI MUKWAMPA a lancé,le samedi 23 juillet 2016 au siège du Programme National Multisectoriel de Lutte contre le sida, l’Initiative « All in » pour inviter toute la République Démocratique du Congo à sauver, de façon particulière et spécifique, les adolescents de 10 à 19 ans face au fléau duVIH/SIDA, en collaboration avec les Ministères du Secteur Education, l’UNICEF et l’ONUSIDA.

Au cours de cette journée, tous les Ministères du Secteur Educationont pris l’engagement de mettre les adolescents et les jeunes au centre de cette initiative avec la mobilisation de tous les partenaires impliqués dans l’encadrement, la protection et le développement de la jeunesse congolaise.

Répondant à cet appel, M. Pascal Villeneuve, Représentant de l’UNICEF en RDC, a renouvelé l’engagement de l’UNICEF à appuyer et à accompagner la RDC dans la mise en œuvre du Plan Stratégique National de la Santé et du Bien-être des adolescents et jeunes, élaboré par le Ministère de la Santé Publique pour les cinq prochaines années (2016-2020).

Le Secrétaire Exécutif National Adjoint du PNMLS, Dr Bernard BOSSIKY, a rappelé l’engagement pris par le  Chef de l’Etat lors de la réunion du Conseil National Multisectoriel de Lutte contre le Sida, tenu  en juin 2014, d’une «génération sans sida en RDC ». Il a par ailleurs salué la présence de différents invités de marque parmi lesquels on peut épingler celle des Ministres du Secteur de l’Education(Santé ; Enseignement Primaire, Secondaire, et Initiation à la nouvelle citoyenneté, Enseignement Technique et Professionnel ; Jeunesse et Sports ; Enseignement Supérieur et Universitaire ; Affaires Sociales ; Famille, Femmes et Enfants ; Culture et Art) dont la présencetraduit leur implication dans la riposte nationale et multisectorielle au Sida.

« All in » est une initiative internationale lancée en février 2015  à Nairobi en vue d’améliorer l’implication et la prise en charge dans le domaine du VIH/Sida chez les adolescents et chez les jeunes. Elle a pour but d’inciter les Etats à modifier leurs politiques de façon stratégique pour impliquer davantage les adolescents dans les activités de la  riposte au VIH et au Sida. A cet effet, la Représentante de Jeunes, Mme RachelNDAYA KALANDA a invité les autorités publiques àlever le verrou sur certains aspects de la lutte tel que le conditionnement  au dépistage volontaire des mineurs de tout âge, à l’autorisation préalable des parents ou tuteurs, d’accorder plus de ressources dans la lutte contre le VIH.

En RDC, selon les statistiques de 2014, présenté par Dr  Edmond MAGAZANI, Directeur de Suivi-Evaluation au PNMLS,la prévalence du VIH chez les adolescents s’élève à 0,5% avec 36.700 adolescents vivant avec les VIH,  1.300 nouvelles infections au VIH chez les adolescents (15-19 ans) et 16.000 décès des adolescents liés au VIH/sida.

Il convient de noter qu’après le lancement de cette initiative « All in », en français, Tous ensemble, Felix KABANGE NUMBI, Ministre de la Santé Publique, 2e vice-président du CNMLS  a invité tout un chacun à réfléchir sur l’épidémie qui nous entoure et sur les voies et moyens de mener à bien la lutte et d’adresser une réponse adéquate et définitive à ce fléau qui mine notre société à travers les adolescents, espoir de demain.

Pour plus d’informations, veuillez contacter : S.FRANCINE NGALULA (+243 816402389), francinengal@gmail.com , francine.ngalula@pnmls.cd

Le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida, PNMLS, est une Institu­tion Publique, chargé de la lutte multisectorielle contre le sida en République Démocratique du Congo. Placé sous la haute autorité du Président de la Répu­blique, créée le 17 mai 2004 par décret-pré­sidentiel n°11/023 du 18 mars 2011. Il est doté d’une personnalité juridique.

Le cadre de travail est défini dans le Plan Stra­tégique National (PSN), document de travail et cadre de référence pour toutes les inventions de la lutte contre le sida.

Le PNMLS a pour mission de coordonner, har­moniser, orienter et suivre les efforts et les inven­tions de tous les partenaires de la lutte contre le sida dans une approche multidisciplinaire et multisectorielle impliquant tous les secteurs de la vie (santé, social, économique, culturel, poli­tique, sécurité). Pour en savoir plus, consultez le site web www.pnmls.cd, et suivez-nous sur Facebook et YouTube

DONNEES ADMINISTRATIVES

Capitale : Ville de Gbadolite

Territoires: 4 dont, Abuzi, Bosobolo, Mbay Mbongo et Yakoma

DONNEES SOCIO-DEMODRAPHIQUES

Population :  1.516.545 Hab

Superficie : 64.762 Km2

Densité : 23 Hab/Km2

·        Sur le plan politique et sécuritaire·    

La province du Nord-Ubangi connait une situation politique et sécuritaire relativement stable. Cependant, depuis 2013 un afflux des réfugiés centrafricains dans deux Zones de Santé (MOBAYI-MBONGO et BILI) est observé. Depuis mai 2017, ce mouvement de réfugiés s’étend dans les Zones de Santé de GBADOLITE et YAKOMA. À ce jour, ces réfugiés centrafricains sont hébergés dans deux camps (Bili et Inkie), certains se sont constitués en agglomérations le long de la rivière Ubangi, alors que des nombres non négligeables sont recueillis dans des familles d’accueil.

·        Sur le plan sanitaire

Aucun événement sanitaire notable n’est à relever ; la DPS n’ayant connu aucune épidémie. Néanmoins, au deuxième trimestre, une épidémie de maladie à virus Ebola a éclaté dans la Province de Bas-Uélé située au Nord-Est du Nord-Ubangi, mettant en alerte la DPS pendant toute la durée de l’épidémie.

VOIES D’ACCES

Les voies d’accès et distance de Gbadolite  par rapport à la capitale du pays :

  • Route : 4600 Km
  • Aérienne: 2Heures et 30 minutes de vol et longueur de piste 1,800M

DONNEES  VIH

Prévalence VIH : 1,3%

Nombre de PVVIH : 2.669 personnes

Nombre de nouvelles infections: 447 personnes

Nombre de PVVIH sous TARV: 2.565 Personnes

Nombre de décès lié au VIH: 33 décès

RESUME DES ACTIVITES DE LUTTE CONTRE LE SIDA EN 2017

COORDINATION

  1. L’élaboration  du projet d’arrêté provincial portant mise en place du CPMLS Nord Ubangi au ministre de la santé
  2. La célébration de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, JMS, le 1er décembre 2017
  3. Elaboration de cartographie des partenaires dans la lutte contre le VIH SIDA

ACTIVITES DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA 

Ont eu lieu les causeries éducatives pour les jeunes et les adultes sur les IST et le VIH, le VIH/TB,.

  • 785.193 Personnes sensibilisées dont 351.401 Hommes et 433.792 Femmes.
  • CDV : 18.458 Dépistés dont 725 sont sous TARV
  • 257.632 préservatifs distribués dont 220.136 masculins et 37.496 féminins
  • 2.636 de femmes enceintes ont bénéficié du test de dépistage dont 76 positives sont mises sous TARV.
  • IST: sur 10.493 cas, 4.307 ont été testés au VIH dont 126 positifs
  • PEC nutritionnelle: 56 PVVIH

FFOM 

  • Les PVVIH ont accès aux ARV
  • Rationalisation des partenaires-clés dans la lutte contre le VIH/SIDA dans la province 
  • Ruptures récurrentes en tests de dépistage;
  • Elaboration d’un plan provincial multisectoriel de lutte contre le sida 2018
  • Faible capacité d’ONG/OAC de mobiliser les ressources financières
  • Faible système de référence et contre référence entre le CSDT et les FOSA ayant intégré les activités de VIH
  • Rupture intempestive d’intrants (détermine, INH, médicaments anti-infections opportunistes, papiers buvards)
  • Existence du principal et sous-récipiendaire du Fonds Mondial (SANRU)
  • Existence d’autres partenaires (PAM, VISION MONDIALE, CARITAS, PROSANI Plus)
  • Existence de la DPS et de ses programmes (PNLS et CPLT)
  • Existence d’un gouvernement provincial
  • Manque de bailleurs de fonds pour le programme
  • Pas d’appui financier au plan provincial multisectoriel de lutte contre le Sida
  • Faible frais de fonctionnement alloué pour le SEP
  • Inexistence de moyen logistique pour le SEP
  • Pas de bâtiment propre  pour abriter le programme
  • Insuffisance du personnel du SEP PNMLS

PARTENARIAT

 Financiers : HCR/ADES, SANRU/FM, PROSANI Plus       

 Exécution Secteur public : DPS (PNLS, CPLT, ZS)

Société civile: UCOP+, ONG BATWABEMBA, ONG ALASCO

Secrétariat Exécutif Provincial

Nom du Responsable:

Mr Bertin BEMBI BOSSO

Tél. : +243 (0)814015503; 0855284004

nord.ubangi@pnmls.cd; bertin.bembi@pnmls.cd; bertinbembi@gmail.com

DONNEES ADMINISTRATIVES

Chef lieu : Ville d’INONGO

8 Territoires: Inongo, Kiri, Kutu, Oswe, Bolobo,Yumbi, Mushie,Kwamouth

DONNEES SOCIO-DEMODRAPHIQUES

Population :    1.768.327 Hab

Superficie :       127.465 Km2:  

Densité :           14 Hab/Km2  

DONNEES  ECONOMIQUES

La population de Mai Ndombe vit de l’agriculture, la pêche,  l’élevage, la chasse et la cueillette et quelques sociétés de marché d’emploi implantées dans la  Province

VOIES D’ACCES

  • Routières : 850 km de Kinshasa
  • Aérienne : 1 heure de Kinshasa
  • Fluviales:   800 km de Kinshasa  
  • Communications : téléphone, internet et phonies.

DONNEES  VIH

Prévalence VIH : 0,5%

Nombre de nouvelles infections: 584

Nombre de PVVIH sous TARV: 874 Personnes

Nombre de décès lié au VIH: 46 Cas

RESUME DES ACTIVITES DE LUTTE CONTRE LE SIDA EN 2017

COORDINATION

  1. Prendre contact avec les représentants de différents secteurs
  2. Célébration de la JMS 2017

ACTIVITES DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA 

Ont eu lieu les causeries éducatives pour les jeunes et les adultes sur les IST et le VIH, le VIH/TB, les droits humains et le VIH, les VSB/Genre, l’éducation sexuelle, la lutte contre la discrimination et la stigmatisation.

  • 224.034 Personnes sensibilisées.
  • 113.481 Dépistés dont  Positifs
  • 427.457 préservatifs distribués dont 357461 masculins et 69996 féminins ;
  • Coïnfection TB/VIH sous TARV: 31 Cas
  • IST: 20.067 Cas pris en charge
  • Parmi les 57  PVVIH qui ont réalisé la charge virale,3 seulement sont indétectables.

FFOM 

  • Soutient du Gouvernement National au fonctionnement du SEP ;
  • Faible présence des partenaires financiers et techniques dans la province
  • Très faible appropriation de la LCS par les autorités politico administratives de la province
  • Présence du FM
  • Manque des moyens financiers pour une lutte tous azimuts

PARTENARIAT

 Financiers : Fonds Mondial

Secteur public :PNLS,DPS ( ZS)

 Exécution Secteur privé : ONG : RACOJ, RAJECOPOD,UJKI

Secrétariat Exécutif Provincial

Siège administratif: N°; avenue ; Quartier ; Commune ; Ville d’INONGO

Nom du Responsable:

Mr Richard BOY FALA KINUANI

Tél. : +243 (0) 816 053 193 ; (0) 841 051 851

DONNEES ADMINISTRATIVES

Chef lieu : Ville de Mbandaka

7 Territoires : Basankusu, Bikoro, Bolomba, Bomongo, Ingende, Lukolela, Makanza

DONNEES SOCIO-DEMODRAPHIQUES

Population : 2.474.814 Habitants

Superficie : 103.902 Km2

Densité : 24 hab/Km2

DONNEES  ECONOMIQUES

La population de l’Equateur vit de l’Agriculture essentiellement vivrières  faites du manioc, du maïs, de la pêche, du petit commerce et les sociétés paraétatiques (la SNEL, la REGIDESO),  on compte aussi les sociétés privées et les banques commerciales.

VOIES D’ACCES

  • Routières : 800 Km de la province du Mai Ndombe
  • Aérienne : 589 Km de Kinshasa, Il existe d’autres pistes pour les aéronefs (petits porteurs) mais qui n’ont qu’un très faible trafic
  • Fluviale : Le fleuve et ses affluents (Ruki, Ikelemba, Busira, Lulonga, Maringa, Lopori…)  constituent la plus grande opportunité de communication intra et interprovinciale
  •  Communications :téléphone, internet et phonies.

DONNEES  VIH

Prévalence VIH : 0.7%

Nombre de PVVIH sous TARV :  2.029 Personnes 

Nombre de décès lié au VIH: 21 Cas

RESUME DES ACTIVITES DE LUTTE CONTRE LE SIDA EN 2017

COORDINATION

  • Tenue des réunions hebdomadaires de coordination
  • Accompagnement des faitières dans la mise en œuvre de certaines de leurs activités programmées ;
  • Participation aux revues annuelles des partenaires
  • Célébration de la JMS 2017
  • Tenue des réunions de la commission de gestion des ARV
  • Participation aux réunions de validation des données VIH récoltés par les partenaires, notamment la CP/PNLT, CP/PNLS, l’ECC/CORDAID et la DPS Equateur.

ACTIVITES DE LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA

Ont eu lieu les causeries éducatives pour les jeunes et les adultes sur les IST et le VIH, le VIH/TB, les droits humains et le VIH, les VSB/Genre, l’éducation sexuelle, la lutte contre la discrimination et la stigmatisation.

  • 64.616 Personnes sensibilisées.
  • CDV : 30.997 Conseillés; 17.372 Dépistés dont 328 Positifs
  • préservatifs distribués.
  • 1.387 femmes enceintes sous TARV.
  • Coinfection TB/VIH sous TARV: 83 Cas
  • IST: 133.691 NC en consultation dont 10.308 traités selon l’approche syndromique
  • Parmi les 537 PVVIH qui ont réalisé la charge virale, 391 sont indétectables.
  • PEC nutritionnelle: 75

FFOM 

Forces :

– Amélioration de la couverture en service

– Bon fonctionnement de la Commission provinciale de suivi des ARV et autres intrants de lutte contre le VIH&SIDA.

Faiblesses :

– Faible implication des APA

– Couverture insuffisante de l’implantation des cellules sectorielles de lutte contre le VIH

Opportunité :

– Disponibilité des partenaires à participer aux activités de LCS

Menaces :

– Suspension d’appui du FM aux 4 ZS

– Suspension d’appui du Gouvernement Central aux activités de LCS

PARTENARIAT

 Financiers : UNICEF, CORDAID/FM, ECC

 Exécution Secteur public : PNLS, PNLT,DPS ( ZS)

 Exécution Secteur privé : ONG : DREAM, ABEF

Secrétariat Exécutif Provincial

Siège administratif : N° 39; avenue Bonsomi; Quartier Boyera; Commune Mbandaka.; Ville de MBANDAKA

Nom du Responsable:

Mr Marcel EKE TUKUMBO

 Tél. : +243 (0) 829 850 972 ; (0) 858 166 976

equateur@pnmls.cd, marcel.eke@pnmls.cd, tuk1952@yahoo.fr