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La troisième conférence nationale sur le Sida s’est clôturée le vendredi 02 décembre 2022 à Katebi beach dans la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, en présence de la gouverneure intérimaire du Lualaba, Marie-Thérèse Fifi Masuka, qui dans son mot, a saluée les efforts du gouvernement central, des gouvernements provinciaux et des partenaires techniques et financiers impliqués dans des activités de lutte contre le VIH-SIDA.

Elle a notamment rendu ses hommages les plus mérités au président de la République et Chef de l’Etat, Felix Tshisekedi Tshilombo, pour le choix porté sur la province du Lualaba pour abriter ces assises de la troisième conférence sur le Sida et aussi pour l’attention qu’il apporte à la santé du peuple congolais. Cette 3eme conférence qui a réuni les scientifiques, les décideurs, et les militants tant nationaux qu’internationaux engagés dans la lutte contre VIH/Sida en RDC, avait comme thème : « Mettre fin au Sida dans une approche multisectorielle pour un développement durable ».

Cette rencontre a permis aux participants de débattre et d’unir leurs forces autour d’un but commun ; celui d’accélérer une riposte au VIH équitable et fondée sur des données probantes, l’objectif étant d’évaluer le processus enclenché il y a 8 ans en vue de partager les expériences, d’analyser les avancées réalisées, les difficultés rencontrées, d’identifier les stratégies innovatrices possibles d’influencer la réponse au VIH pour la marche vers l’objectif mondial d’éliminer le VIH/Sida en 2030.

Durant 4 jours donc, les participants se sont se sont employés à trouver des mécanismes nécessaires à même d’arrêter l’évolution de cette pandémie en RDC

Dans son mot de clôture le secrétaire exécutif national du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/Sida en RDC (PNMLS), le Pr Liévin Kapend a tenu à rappeler qu’en 2021, la RDC a connu plus de dix fois des décès liés au Sida qu’à la Covid-19

« A Kinshasa seulement, vingt mille personnes sont mortes du Sida, alors que la Covid-19 n’en a emporté que deux mille. Cette pandémie sévit plus en Afrique où nous avons la plus grande proportion avec 70% de cas. La RDC a le type d’épidémie généralisée avec 1% de prévalence », a-t-il mentionné

Prenant la parole a son tour, la représentante pays de l’ONU-SIDA, Suzanne Kasede, a indiqué que pour mettre fin au VIH d’ici 2030 comme menace publique, le monde doit mettre fin aux inégalités

Elle a notamment mis l’accent sur les stratégies à mettre en œuvre pour l’atteinte de cet objectif en 2030. « D’ici 2030, pour mettre fin au VIH en tant que menace publique, nous devons concentrer notre attention sans relâche sur la fin des inégalités et le renforcement des systèmes nationaux et j’ajouterai les systèmes centralisés ainsi nous devons agir rapidement, travailler intelligemment et utiliser efficacement les ressources dont nous disposons », a-t-elle déclaré.

Et d’ajouter que « La communauté mondiale et celle de la RDC ont été unanimes à reconnaître que si nous voulons réaliser notre vision de mettre fin au VIH/Sida comme menace pour la santé publique d’ici 2030, », a-t-elle indiquée.

Durant cette conférence, bon nombre d’intervenants ont mis un accent sur les difficultés financières que connaît la riposte au sida depuis la crise économique mondiale, qui a été amplifiées par la survenue de la COVID10 en 2019

Il a été donc préconisé l’adoption d’une nouvelle approche pour répondre aux besoins en matière de financement en mettant en place des mécanismes de financement innovants qui viendraient renforcer les financements institutionnels traditionnels.

Les acteurs politiques et sanitaires nationaux ont été appelés à concentrer l’attention pour mettre fin aux inégalités et à vulgariser les bonnes pratiques pour parvenir à éliminer le VIH/Sida en RDC

Cette 3eme édition de la CNS a donné lieu à des échanges fructueux et a permis de parvenir à d’importantes conclusions, qu’il convient désormais de traduire par des actions concrètes.

Ces assises ont abouti à une conclusion commune celle de mettre des énergies ensemble pour éliminer complètement le SIDA à l’horizon 2030.

Équipe de communication, CNS et JMS 2022.

L’atelier a été organisé pendant 3 jours, soit du 4 au 6 octobre 2022 dans la salle GARAMBA du ministère de l’intérieur, un atelier inclusif et participatif de toutes les parties prenantes entre autres :

  • Le Gouvernement : représenté par le Ministère de la Justice et garde des sceaux, le ministère des droits humains, le PNMLS, les programmes spécialisés du ministère de la santé (PNLS, PNLT, PNSR, PNSA) ;
  • Les institutions d’appui à la démocratie : commission nationale des droits de l’homme (CNDH) ;
  • Les organisations de la société civile : représentées par les PVVIH, les réseaux des jeunes, des femmes, les populations clés (PS, HSH, PID), les cliniques juridiques, Ligue Nationale Antituberculeuse et Antilépreuse ;
  • Les partenaires techniques et financiers : représentés par les ASNU (ONUSIDA, PNUD, UNFPA, UNESCO, ONUFEMME, HCR, BCNUDH), le CCM/FM, CAGF, CORDAID, PEPFAR, CDC, DoD,
    3 temps forts ont marqué cet atelier, notamment : la cérémonie de lancement ; les différentes présentations et panels de discussion, ainsi que les travaux des groupes.
    (1) La cérémonie de lancement des assisses : l’atelier a été ouvert par SE Mme la Ministre d’Etat, Ministre de la justice et de garde des sceaux ;
    (2) Les présentations, panels de discussion et témoignages :
    • Les présentations sur les interventions HUB, le partenariat mondial, sur le plan quinquennal, sur l’analyse des besoins en assistance technique, sur l’évaluation à mi-parcours des progrès vers l’élimination des obstacles relevant du Genre et Droits Humains, et sur la synthèse des résultats obtenus lors de la revue des performances du PSN 2020-2023 ;
    • Les panels de discussion sur l’état d’avancement des interventions Genre et les Droits Humains en lien avec le VIH et la Tuberculose, sur les perspectives des partenaires techniques et financiers sur les progrès réalisés afin de réduire les obstacles relevant des droits de l’homme et du genre vis-à-vis des services VIH et Tuberculose ;
    • Témoignages : des PVVIH, transgenre et HSH.
    Il est ressorti de ces présentations et panels des défis et des défis en lien avec :
  • L’implication du Gouvernement : le leadership, l’engagement, la mobilisation des ressources internes ;
  • La coordination : multiplicité des cadres de concertation (cadre de concertation HUB, cadre de concertation Droits et VIH, partenariat mondial) qui nécessite une harmonisation des mécanismes de concertation ;
  • Le suivi et évaluation : absence d’un dispositif de collecte des données programmatiques communautaires ; la réalisation de l’enquête index stigma 2.0 et l’enquête bio comportementale IBBS pour avoir des données ;
  • Le décaissement des fonds par les bailleurs ;
  • La couverture des interventions (dans 6 villes seulement) : une couverture géographique et en termes de cibles touchées ;
  • La mise en œuvre des intervention Tuberculose ;
  • La prise en charge holistique des bénéficiaires ;
  • La mobilisation de toutes les parties prenantes, y compris la commission parlementaire des Droits de l’homme (Assemblée nationale et Sénat) ;
  • La résilience vis-à-vis de la situation sanitaire (COVID) et sécuritaire (état de siège à l’Est) ;
  • L’implication des entreprises minières ;
  • L’approvisionnement en intrants (préservatifs et tests de dépistage : Approche ciblée) pour ne citer que ceux-là.
    (3) Les travaux des groupes : 5 groupes ont travaillé sur les 9 priorités stratégiques du plan quinquennal. Les contributions de ces groupes ont été consolidées et présentées par le consultant avant leur intégration pour la production du document final. Il sied de noter que la dénomination a été modifiée en termes de « Stratégies nationales… » et sa périodicité va de 2022 à 2026.
    Sous la modération du Directeur National du PNLS, moyennant tous les enrichissements, le plan quinquennal a été adopté en plénière.
    Un groupe spécifique mis en place aujourd’hui même sur plaidoyer du Directeur du PNLS a travaillé sur le mécanisme de coordination des interventions Genre et Droits humains en se basant sur l’existant afin de résoudre la problématique de la multiplicité des cadres de concertation.

Les prochaines étapes :

  • La finalisation du plan quinquennal par le comité technique avec un chronogramme clair ;
  • La mise en place en place des mécanismes de coordination ;
  • La mise en place du comité de pilotage du plan quinquennal ;
  • L’élaboration de différents plans qui vont accompagner le plan quinquennal : plan de suivi et évaluation, plan de mobilisation des ressources, etc. ;
  • La rédaction d’une nouvelle note conceptuelle pour solliciter des ressources supplémentaires à l’appui de ce plan ;
  • La planification de la prochaine évaluation à mi-parcours du plan.

Le gouverneur de province, Jean-Marie Petipeti Tamata, a, en sa qualité du président du Conseil provincial multisectoriel de lutte contre le SIDA du Kwango (CPMLS), présidé dernièrement à Kenge dans la grande salle du gouvernorat, la première session ordinaire de l’année 2022 qui a validé la révision du règlement intérieur de cette structure et le règlement de gestion révisé du fonds SIDA.

D’autres points relatifs à la situation générale de la riposte dans la province du Kwango en 2021 ont été présentés, signale-t-on.

Il s’agit notamment du rapport du fonds SIDA, du règlement intérieur du CPMLS,  du règlement de gestion du fonds SIDA, du rapport de mobilisation financière du fonds SIDA de septembre 2021 au mois de février 2022 et des perspectives d’avenir.
Dans son mot d’ouverture, le gouverneur Jean-Marie Petipeti Tamata a indiqué que le SIDA demeure un problème de santé public avec une épidémie généralisée dont la prévalence est estimée à 1,2% pour l’ensemble de la population du pays en 2021.

A l’en croire, les enquêtes de sérosurveillance dans la province du Kwango, précisément dans les sites sentinelles de Kenge et Kahemba, ont révélé une prévalence de 0,9% pour Kenge et 1,1% pour Kahemba et pourtant la moyenne provinciale depuis quelques années était à 0,3%, la tendance étant à la hausse.

Jean-Marie Petipeti Tamata  a renseigné que la province du Kwango a néanmoins accompli un bilan positif  du service de prévention, dans les soins et traitements en faveur des populations vulnérables  notamment les adolescents, les jeunes  ainsi que les femmes. Il a souligné que selon le rapport du Programme national de lutte contre le SIDA (PNLS) de 2021, 100% des personnes vivant avec le VIH connaissent leurs statuts sérologiques et sont sous traitement antirétroviral ainsi que la réduction sensible de la discrimination et la stigmatisation.

L’Exécutif provincial s’est engagé à apporter son appui tant financier, matériel que technique pour promouvoir les actions des 10 secteurs de lutte contre le SIDA à travers le PNMLS et les autres organisations communautaires en vue  de mettre fin au SIDA d’ici 2030 dans la province du Kwango.

En tant que président du CPMLS, le gouverneur de province du Kwango a exhorté les membres de ce conseil, à veiller au strict respect du règlement intérieur en accompagnant le secrétariat provincial du PNMLS Kwango pour son bon fonctionnement, son autonomie de gestion et de veiller à toutes les résolutions prises.

La vision du gouverneur est de faire du Kwango une province sans SIDA.


Le directeur administratif et financier du PNMLS au niveau  national, Michée Kibwa qui a présenté l’organisation du PNMLS, a fait savoir que l’historique de la création du PNMLS remonte depuis 17 mars 2004. Il a remercié l’Exécutif provincial pour  le soutien financier au PNMLS Kwango à travers le fonds provincial du SIDA dont un montant de 19.720.800 CDF a été mobilisé en 2021 et pour l’octroi du terrain pouvant abriter les bureaux du PNMLS Kwango.

Mettre fin aux inégalités liées au VIH et s’engager sur la bonne voie pour vaincre le Sida d’ici 2030

Séance de travail préparatoire de la coordination provinciale du LUALABA du FONAST VI

Séance de travail de l’équipe d’avance de la coordination provinciale du Lualaba du FONAST VI dans la province du Nord-Kivu. Etant détenteur du Fanion du FONAST depuis 2019, la province du Lualaba accompagne celle du Nord-Kivu dans les activités préparatoires de la tenue de la 6eme édition. Les deux province ont échange les expériences dans la lutte contre le VIH et ont également harmonise les vues étapes de la cérémonie portant remise du fanion au Gouverneur militaire

Lancement de la JMS 2021 au Lualaba par le SEP PNMLS au sein du parlement des jeunes de la province du LUALABA

Échange entre la délégation du PNMLS Tanganyika et le gouverneur du Tanganyika sur la situation de riposte VIH SIDA en province particulièrement sur les activités ALL IN des adolescents et jeunes appuyés par UNICEF.

SEP/TANGANYIKA

Lancée par le Président du CLMLS, c’est la première activité marquant la mise en œuvre du plan local multisectoriel de lutte contrée VIH adoptée lors de la première session du CLMLS.

SEP/LUALABA

Le Secrétariat Exécutif National du Programme National Multisectoriel de lutte contre le SIDA a tenu le mardi 03 août 2021, dans sa salle de conférence, la deuxième réunion trimestrielle de la task force suivi et évaluation (S&E) en mode hybride (présentielle et virtuelle). Cette task force a pour mission de valider et de partager les informations stratégiques VIH/sida avec toutes les parties prenantes.

Cette réunion a connu la participation des acteurs de la société civile et des partenaires techniques.

Cinq points importants ont été traités, à savoir : l’examen des termes de référence du REDES, la production du rapport annuel 2020, la présentation de la base des données multisectorielles VIH/sida, la mise à jour de l’index de durabilité des programmes VIH/sida et enfin l’alimentation du site web PNMLS.   

Le Docteur Bernard BOSSIKY, Secrétaire Exécutif National Adjoint du PNMLS a dans son mot d’ouverture souligné l’importance que le Programme attache à la production des informations stratégiques de qualité pour mieux suivre et orienter la gestion de la riposte au sida en RDC.

L’examen des termes de référence du REDES a permis de lever l’option de passer pour cette année à la nouvelle version du REDES lancée par l’ONUSIDA. Une mise à jour de l’équipe sera nécessaire pour l’utilisation optimale de ce nouvel outil qui sera organisée par les experts du Bureau régional de l’ONUSIDA.

Pour rappel, le REDES est un cadre qui renseigne sur le suivi du flux financier depuis son origine jusqu’à la destination finale dans tous les secteurs impliqués dans la riposte au VIH.

Par la suite, la base des données multisectorielles VIH/sida a été présentée à l’équipe de S&E pour adoption et familiarisation. Cette base des données multisectorielles permettra au Secrétariat Exécutif du PNMLS à tous les niveaux de produire des informations stratégiques en temps réel.

Le PEPFAR a expliqué  la mise à jour de l’index de durabilité des programmes VIH pour mieux jauger la pérennité des programmes et aussi, passer en revue les domaines clés et le niveau de réalisation. Les experts de la task force ont travaillé sur cet outil pour la prise en compte de la dimension multisectorielle de la riposte, et contextualiser ainsi cet instrument aux besoins du PNMLS sur la base des évidences concrètes en termes d’appui. Les échanges des Experts lancées par la Directrice a.i de Suivi et Évaluation du Secrétariat Exécutif National du PNMLS, Madame Melia BOSSIKY ont permis d’apporter les éclaircissements nécessaires sur l’appropriation multisectorielle de l’outil du PEPFAR. Le processus se poursuivra dans les jours à venir pour mieux capter la dimension multisectorielle selon le PSN. A la fin de la réunion, le SENA a félicité les participants et à insister sur la régularité de la tenue de la task force pour une bonne harmonisation et une coordination efficace de la réponse nationale au VIH.

Pour plus d’informations, veuillez contacter la Section communication & Marketing Social: (+243 816402389, francine.ngalula@pnmls.cd,)

A propos du PNMLS

Le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida « PNMLS », est une Institution Publique, chargée de la lutte multisectorielle contre le sida en République Démocratique du Congo. Créé par Décret-présidentiel le 17 mars 2004 et placé sous la Haute Autorité du Président de la République par Ordonnance présidentielle n°11/023 du 18 mars 2011, Il est doté d’une personnalité juridique. Le cadre de travail est défini dans le Plan Stratégique National (PSN), cadre de référence pour toutes les inventions de la lutte contre le sida en RDC. Le PNMLS a pour mission de coordonner, harmoniser, orienter et suivre les efforts et les inventions de tous les partenaires de la lutte contre le sida dans une approche multidisciplinaire et multisectorielle.

Depuis 2020, le PNMLS s’est lancé dans le développement des estimations et projections Spectrum pour les provinces et les zones de santé. Cette année 2021, des  ateliers ont débuté à Kolwezi avec la participation de trois provinces (Kinshasa, Lualaba et Haut Katanga) au mois de février, puis celui tenu à Matadi (Kongo Central) en avril 2021 avec une équipe venue de 16 provinces de la RDC (Tshuapa, Equateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Mongala, Kongo Central, Kwilu, Kwango, Maindombe, Tanganyika, Haut-Lomami, Kasaï Oriental, Kasaï Central, Kasaï, Sankuru et Lomami);  s’en est suivi le dernier atelier à Goma portant sur  sept dernières provinces à couvrir (Tshopo, Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema) ces ateliers  sur la production des estimations et des projections VIH pour le round 2021.

Ces ateliers ont connu la participation de différents acteurs venus du PNMLS et du PNLS du niveau national et provincial ainsi que des partenaires de mise en œuvre (CDC, CORDAID-FM et ONUSIDA, SANRU/CDC, FHI360 et KHETHIMPILORDC, IHAP).

L’étape de Goma a connu la présence du Dr Bernard BOSSIKY, Secrétaire Exécutif National Adjoint du PNMLS, Dr Aimé MBOYO, Médecin Directeur du PNLS et de Madame Susan KASSEDE, Directrice-Pays de l’ONUSIDA, qui dans le cadre d’une mission effectuée dans cette partie du terroir, ont participé à la cérémonie de clôture. Ils ont souligné l’importance du travail bien fait pour que le pays arrive à améliorer au plus vite la qualité des données à tous les niveaux (dans les provinces et les zone de santé) en vue d’une bonne planification.

Au cours des assises de Goma, un bref exposé des changements apportés au modèle Spectrum a été fourni, les fichiers Spectrum avec les données les plus récentes ont été mises à jour et le modèle Noami d’estimation de prévalence au niveau de zone de santé a été présenté.

Ce modèle Naomi est une actualisation du modèle district HIVE pour produire des estimations et procéder à une revue des estimations obtenues. La mise à jour des estimations au niveau des zones de santé dans Spectrum ont été importées pour une utilisation des résultats dans l’outil DataPach du PEPFAR dans le cadre de leur processus de planification.

Il convient de noter que, désormais la RDC dispose de toutes les données pour la production des estimations et projections VIH nationale, décentralisées au niveau des provinces et Zones de santé. Notons que la production du rapport Spectrum permet de renseigner sur l’évolution des indicateurs du programme sida notamment : le nombre des personnes vivant avec le VIH, le nombre des nouvelles infections, le décès liés VIH, les nombre des orphelins dus au Sida.

Pour plus d’informations, veuillez contacter la Section communication & Marketing Social: (+243 816402389, francine.ngalula@pnmls.cd,)

A propos du PNMLS

Le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le Sida « PNMLS », est une Institution Publique, chargée de la lutte multisectorielle contre le sida en République Démocratique du Congo. Créé par Décret-présidentiel le 17 mars 2004 et placé sous la Haute Autorité du Président de la République par Ordonnance présidentielle n°11/023 du 18 mars 2011, Il est doté d’une personnalité juridique. Le cadre de travail est défini dans le Plan Stratégique National (PSN), cadre de référence pour toutes les inventions de la lutte contre le sida en RDC. Le PNMLS a pour mission de coordonner, harmoniser, orienter et suivre les efforts et les inventions de tous les partenaires de la lutte contre le sida dans une approche multidisciplinaire et multisectorielle.