Kinshasa, le 2 Avril 2019, le Programme National Multisectoriel de Lutte contre le VIH/SIDA, a organisé une réunion d’échange cet avant-midi entre le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, Monsieur Michel SIDIBE et les membres de la société civile pour leur implication dans les interventions VIH dans la salle de conférence du PNMLS.
Au cours de cette réuniond’échange, le Secrétaire Exécutif National du PNMLS, Dr Liévin Kapendqui a prononcé le mot de circonstance a remercié les participants qui ont rehaussé de leur présence tout en reconnaissant que la société civile a eu le temps de murir dans la lutte contre le sida en RDC.
Par ailleurs, le président national de l’UCOP+, Mr Ange Mavula, qui a parlé au nom de la société civile a posé quelques problématiques que cette dernière rencontredans la lutte contre le VIH/SIDA au patron de l’ONUSIDA. Ces questions sont liées à la mobilisation des ressources, à la chaine d’approvisionnement et de distribution des médicaments et la lutte contre la discrimination de la stigmatisation des personnes vivants avec le VIH.
Le Directeur Exécutif dans son mot a reconnu les efforts considérables de travail qu’a mené la société civile durant ces nombreuses années.
Nous sommes arrivés à une étape décisive, dans un tournant très particulier, parce que le combat que nous allons mener dans le futur vont nous exiger d’avoir un nouveau type de profil en tant que société civile, qui ne concernera plus que le sida seul mais voir aussi tous les autres éléments d’intégration notamment la violence contre les jeunes filles, le cancer du col de l’utérus, la tuberculose qui peuvent devenir des éléments importants du nouveau discours de la société civile. Dixit Michel Sidibé, le patron de l’ONUSIDA.
Il a signalé à ses interlocuteurs que c’est ne pas la science qui pose problème dans la lutte aujourd’hui, mais plutôt la gestion et l’allocation des ressources, le problème d’approvisionnement et de distribution des médicaments qui relèvent de la transparence, de l’obligation de résultat et de rendre compte.
Pour le patron de l’ONUSIDA, la professionnalisation de la société civile est une question fondamentale, il faut que le gouvernement comprenne que la société civile est un élément fondamental de démocratisation de la société et qu’elle n’est pas un groupe ennemi. C’est un groupe qui veille à garantir les politiques mises en œuvre par les gouvernant peuvent atteindre les objectifs escomptés c’est-à-dire d’aller vers les plus démunis, vers les exclus pour qu’ils sentent la compassion. Ceci ne peut se faire qu’en créant le pont entre la société civile, le gouvernement et la population.
En outre, répondant aux différentes préoccupations de l’auditoire, Michel Sidibé a soulevé trois choses importantes qui sont :
· Comprendre d’abord que le sida n’est pas terminé et qu’il faut continuer à mener ce combat et savoir qu’il y’a 15.000000 des personnes qui n’ont pas accès aux médicaments dans le monde,
· Comprendre que le grand problème de la lutte en RDC, c’est la dépendance qui fait que les malades sont sous traitement grâce à des fonds qui viennent de l’extérieur.
· Il a aussi parlais de la stigmatisation et la discrimination
La réunion d’échange qui était riche en informations s’est clôturée par la remise d’un cadeau spécial au Directeur Exécutif de l’ONUSIDA par la société civile, une photo de famille était prise et un petit déjeuner offert aux participants